Un putain de blog de putain de réflexion existentialiste sur la vie, la mort, et les trucs qu'il y a entre les deux, comme ta mère ou la révolution prolétarienne.

dimanche 24 janvier 2016

Je t'encule Therese, qu'est-ce que c'est que cette merde ?


Après des heures d'errance sur le Ouèbe, tu es tombé dessus par hasard en tapant des gros mots sur gougueule, un blog : jetenculetherese.net. À première vue ça a pas l'air sympa, c'est moche et le site marche pas très bien. Analyse.

 

Mais qu'est-ce que c'est donc ?  


On nous annonce : "Votre magazine lifestyle de bon goût". Okay. Voyons ça. jetenculetherese.net analyse divers aspects de la vie quotidienne, en mettant en évidence la domination des blaireaux sur la société. Très bien. C'est souvent assez juste en plus. Le tatouage par exemple est en effet un truc craignos, on ne le dit pas assez

Les articles nous aident à assurer dans un monde d'enculés par excellence : Paris. Ainsi prononcez « Concrete », mais n'allez pas à leurs soirées, c'est pour les cons. [Aparté pour les parisiens : lâcher l'info d'une soirée légale au dernier moment ça sert à rien. Et c'est pas hype.] 

Le bon goût est là, il faut l'admettre. On va de toute façon pas se rabaisser à la critique habituelle "ils aiment rien", "ils sont méchants", des gens qui n'ont rien compris. Ils sont méchants et ils ont bien raison. Parfois ils ne le sont même pas assez.

Mais qui écrit tout cela ?

 

Génies ou fils de putes ? 


Les rédacteurs sont deux compères de sexes opposés. On va en faire le tour. Ce sera vite fait, car on se rend malheureusement vite compte que la personnalité des bougres tient sur un buvard. 

Grosse Merde est une attention whore comme on en voit tant. Vous savez bien, ces zouzes qui se promènent sur internet en disant par exemple : « Les garçons j'ai la chatte qui gratte :( ». Au final t'es la même que les autres. T'es standard. Et arrête ton twitter, tout le monde s'en tape. J'aurais cru d'ailleurs que tu détestais, comme toute personne avec un cerveau. A abattre donc. 

Et l'autre ? A la tête d'un groupe moyen, Raph LaRage n'est qu'un hipster bobo de merde. Il va en club, et sans drogue il s'y fait chier, comme tout le monde. Ses articles sont comme des bisous faits à son monde. Dans le fond il apprécie ces moments partagés avec son collègue de merde. Que dis-je, il aime son collègue de merde. Critiquer est une manière de montrer son amour. Ton bon goût n'est qu'une façade, personne n'y croit. Je suis même sûr que t'as kiffé le dernier Star Wars, mais jamais t'oseras l'assumer.

On a donc deux enculés assez standards finalement. Vous avez fait sup de co Narre, et votre subversion s'arrête au seuil du macdo. Pas top. On aurait pu croire que vous échapperiez aux clichés. C'est raté.


Et pourquoi c'est tout pourri ?  


Matez juste cette vidéo et essayez de pas être gênés :  



Putain mais on dirait une saloperie de "What I have in my bag ?" de gonzesse décérébrée, sauf que là on peut même pas se branler devant comme on voit pas leurs gueules ! Mais au moins c'est déjà clair : c'était pas mieux avant.

Et pourtant, avant votre blog avait du bon, c'était un peu subversif, et PUTAIN ENFIN QUELQU'UN QUI SUCE PAS TARANTINO. Mais vous vous êtes perdus en route. Sérieusement, le running et la pub, on a besoin de vous pour savoir que c'est de la merde ? Critiquer les blaireaux ça suffit pas pour être intéressant si tout le monde est déjà d'accord. 
Bon la merde est posée, maintenant tirons la chasse sur fond musical :  



Ça c'est du punk Raphou.

Vous vous complaisez dans un style critico-cynico-merdique de base. Mais c'est plus marrant, c'est juste une signature un peu naze, comme le pseudo qu'on a choisi en cinquième sur msn et qu'on a gardé malgré tout. C'est juste une manière de cacher le fait qu'au fond vous ne pensez rien. Vous êtes le cancer du XXIe siècle. Résultat : "Le site s'adresse aussi bien aux hipsters vénères qu'aux disciples de Groland." Tout est dit et c'est même pas de moi. Sérieusement, après un avis comme ça des merdeux du Bonbon, vous êtes pas morts de honte ? Soit ils ont fait ça pour vous troller, soit ils ont vraiment rien compris. 

En même temps vous deviez vous y attendre avec cet article pourri sur la montée du Front national. Cracher sur Konbini ET le FN. Wow. Ça c'est subversif. Je l'ai même pas lu en entier tellement c'était consensuel. Tu t'essayes à l'analyse socio-politique ? Attention tu risques le Pulitzer. Je pensais pas trouver en vous de bons petits républicains. Après l'apocalypse vous voterez toujours PS ou quoi ? Vous sucez le même lectorat que les Inrocks avec ça, c'est pas sérieux.

Je dois parler de votre passage à 20 Minutes ? C'est nul. Votre article déjà, ressemble tellement à une parodie ratée que je me demande si c'est vous qui l'avez écrit. En tout cas c'est au niveau. Vous envisagez votre reconversion dans la presse minable pour passer là-bas ? Vous aviez peur de pas avoir d'autre opportunité ? Le RSA est plus respectable que le statut de contributeur à 20 Minutes hein. Murielle est sensée gerber devant vous, pas sourire gentiment. Si elle et Jean-Claude trouvent que vous êtes intéressants, désolé mais ça veut bien dire que vous l'êtes plus.  


Conclusion.


Ça y est les gars, vous êtes récupérés. Et tout le monde s'en tape, car votre public est pire que vous. Vous êtes devenu un mag soi-disant subversif sans intérêt que tout le monde peut lire aux chiottes en y retrouvant sa médiocrité comme dans un miroir. Vous êtes prêts à être rachetés par Vice.





3 commentaires:

  1. Alors voilà comme tout le monde m'a demandé mon avis j'ai décidé de montrer que j'étais intelligent :

    "
    En traversant ainsi sans hâte bien des peuples et mainte ville, Zarathoustra retournait pas des détours vers ses montagnes et sa caverne. Et, en passant, il arriva aussi, à l’improviste, à la porte de la grande Ville : mais lorsqu’il fut arrivé là, un fou écumant sauta sur lui les bras étendus en lui barrant le passage. C’était le même fou que le peuple appelait « le singe de Zarathoustra » : car il imitait un peu les manières de Zarathoustra et la chute de sa phrase. Il aimait aussi à emprunter au trésor de sa sagesse. Le fou cependant parlait ainsi à Zarathoustra :

    « Ô Zarathoustra, c’est ici qu’est la grande ville : tu n’as rien à y chercher et tout à y perdre. Pourquoi voudrais-tu patauger dans cette fange ? Aie donc pitié de tes jambes ! Crache plutôt sur la porte de la grande ville et – retourne sur tes pas ! Ici c’est l’enfer pour les pensées solitaires. Ici l’on fait cuire vivantes les grandes pensées et on les réduit en bouillie. Ici pourrissent tous les grands sentiments : ici on ne laisse cliqueter que les petits sentiments desséchés !

    Ne sens-tu pas déjà l’odeur des abattoirs et des gargotes de l’esprit ? Les vapeurs des esprits abattus ne font-elles pas fumer cette ville ? Ne vois-tu pas les âmes suspendues comme des torchons mous et malpropres ? – et ils se servent de ces torchons pour faire des journaux.

    N’entends-tu pas ici l’esprit devenir jeu de mots ? il se fait jeu en de repoussants calembours ! – et c’est avec ces rinçures qu’ils font des journaux ! Ils se provoquent et ne savent pas à quoi. Ils s’échauffent et ne savent pas pourquoi. Ils font tinter leur fer-blanc et sonner leur or.

    Ils sont froids et ils cherchent la chaleur dans l’eau-de-vie ; ils sont échauffés et cherchent la fraîcheur chez les esprits frigides ; l’opinion publique leur donne la fièvre et les rend tous ardents.[...]

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    1. Crache sur la ville des âmes déprimées et des poitrines étroites, des yeux envieux et des doigts gluants – sur la ville des importuns et des impertinents, des écrivassiers et des braillards, des ambitieux exaspérés : – sur la ville où s’assemble tout ce qui est carié, mal famé, lascif, sombre, pourri, ulcéré, conspirateur : – crache sur la grande ville et retourne sur tes pas ! » –

      Mais en cet endroit, Zarathoustra interrompit le fou écumant et lui ferma la bouche.

      « Te tairas-tu enfin ! s’écria Zarathoustra, il y a longtemps que ta parole et ton allure me dégoûtent !

      Pourquoi as-tu vécu si longtemps au bord du marécage, te voilà, toi aussi, devenu grenouille et crapaud !

      Ne coule-t-il pas maintenant dans tes propres veines, le sang des marécages, vicié et mousseux, car, toi aussi, tu sais maintenant coasser et blasphémer ?

      Pourquoi n’es-tu pas allé dans la forêt ? Pourquoi n’as-tu pas labouré la terre ? La mer n’est-elle pas pleine de vertes îles ?

      Je méprise ton mépris ; et si tu m’avertis, – pourquoi ne t’es-tu pas averti toi-même ?

      C’est de l’amour seul que doit me venir le vol de mon mépris et de mon oiseau avertisseur : et non du marécage ! –

      On t’appelle mon singe, fou écumant : mais je t’appelle mon porc grognant – ton grognement finira par me gâter mon éloge de la folie.

      Qu’était-ce donc qui te fit grogner ainsi ? Personne ne te flattait assez : – c’est pourquoi tu t’es assis à côté de ces ordures, afin d’avoir des raisons pour grogner, – afin d’avoir de nombreuses raisons de vengeance ! Car la vengeance, fou vaniteux, c’est toute ton écume, je t’ai bien deviné !

      Mais ta parole de fou est nuisible pour moi, même lorsque tu as raison ! Et quand même la parole de Zarathoustra aurait mille fois raison : toi tu me ferais toujours tort avec ma parole ! »

      Ainsi parlait Zarathoustra, et, regardant la grande ville, il soupira et se tut longtemps. Enfin il dit ces mots :

      Je suis dégoûté de cette grande ville moi aussi ; il n’y a pas que ce fou qui me dégoûte. Tant ici que là il n’y a rien à améliorer, rien à rendre pire !

      Malheur à cette grande ville ! – Je voudrais voir déjà la colonne de feu qui l’incendiera !

      Car il faut que de telles colonnes de feu précèdent le grand midi. Mais ceci a son temps et sa propre destinée.-

      Je te donne cependant cet enseignement en guise d’adieu, à toi fou : lorsqu’on ne peut plus aimer, il faut – passer outre ! –

      Ainsi parlait Zarathoustra et il passa devant le fou et devant la grande ville."

      Je fais des paraboles et "m'autosuce pour l'amour du goût c'est adorable" (Vald)

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